Recherche et cartographie sur les temps et lieux d'attente des coursier·eres et leurs besoins pour proposer des dispositifs urbains et architecturaux inclusifs.
PRÉSENTATION DU PROJET
La crise sanitaire du Covid-19 a créé un appel d’air avec une demande exponentielle de livraisons notamment de repas à domicile ; la profession de livreur·euse est alors définie comme profession « essentielle du quotidien ». Depuis, 10.000 livreur·euses environ sillonnent la capitale, tributaires des algorithmes de la FoodTech.
Leur journée est séquencée entre l’attente non rémunérée et la livraison des commandes. Notre étude s’intéresse principalement à ces temps d’attente, notamment dans le creux de l’après-midi. L’éloignement de leurs lieux de vie et l’espoir d’une nouvelle course dessine des points de regroupement communautaire dans des espaces bénéficiant d’une géolocalisation favorable.
Ainsi exposés, les coursier·eres sont enjoint·es à se rendre invisibles. Dans le XVIIe arrondissement, la mairie avec Uber Eats et Deliveroo a mis en place une zone dédiée au stationnement de ces travailleur·euses au croisement du boulevard Berthier et de l’avenue de Villiers, pour réduire les nuisances sonores aux abords des restaurants. Un parking trop éloigné des zones d’affluence.
Notre proposition naît de la volonté de comprendre les formes d'occupation de l'espace public par les livreur·euses et d’offrir des services support à l’ensemble d'une profession marginalisée.
Un projet pilote a vu le jour grâce à la Ville de Paris et l’association CoopCycle. Ouverte depuis septembre 2021, la Maison des Coursiers (XVIIIe) accueille gratuitement les livreur·euses quatre jours par semaine. Un lieu où ils peuvent se reposer, prendre un café ou réchauffer leurs repas, mais aussi obtenir un soutien administratif et juridique. S’il est aujourd’hui bien utilisé, son emplacement n’est pas stratégique et le local, partagé avec d’autres associations, ne permet pas une ouverture permanente.
Un travail préalable d’enquête et de cartographie permettra d’analyser les temps et lieux d’attente des coursier·eres, de définir leurs besoins, et d’identifier les potentiels dans la ville de Paris pour proposer des dispositifs urbains et architecturaux inclusifs. L’échelle, la permanence et le programme des interventions seront adaptés aux situations rencontrées.
La crise sanitaire du Covid-19 a créé un appel d’air avec une demande exponentielle de livraisons notamment de repas à domicile ; la profession de livreur·euse est alors définie comme profession « essentielle du quotidien ». Depuis, 10.000 livreur·euses environ sillonnent la capitale, tributaires des algorithmes de la FoodTech.
Leur journée est séquencée entre l’attente non rémunérée et la livraison des commandes. Notre étude s’intéresse principalement à ces temps d’attente, notamment dans le creux de l’après-midi. L’éloignement de leurs lieux de vie et l’espoir d’une nouvelle course dessine des points de regroupement communautaire dans des espaces bénéficiant d’une géolocalisation favorable.
Ainsi exposés, les coursier·eres sont enjoint·es à se rendre invisibles. Dans le XVIIe arrondissement, la mairie avec Uber Eats et Deliveroo a mis en place une zone dédiée au stationnement de ces travailleur·euses au croisement du boulevard Berthier et de l’avenue de Villiers, pour réduire les nuisances sonores aux abords des restaurants. Un parking trop éloigné des zones d’affluence.
Notre proposition naît de la volonté de comprendre les formes d'occupation de l'espace public par les livreur·euses et d’offrir des services support à l’ensemble d'une profession marginalisée.
Un projet pilote a vu le jour grâce à la Ville de Paris et l’association CoopCycle. Ouverte depuis septembre 2021, la Maison des Coursiers (XVIIIe) accueille gratuitement les livreur·euses quatre jours par semaine. Un lieu où ils peuvent se reposer, prendre un café ou réchauffer leurs repas, mais aussi obtenir un soutien administratif et juridique. S’il est aujourd’hui bien utilisé, son emplacement n’est pas stratégique et le local, partagé avec d’autres associations, ne permet pas une ouverture permanente.
Un travail préalable d’enquête et de cartographie permettra d’analyser les temps et lieux d’attente des coursier·eres, de définir leurs besoins, et d’identifier les potentiels dans la ville de Paris pour proposer des dispositifs urbains et architecturaux inclusifs. L’échelle, la permanence et le programme des interventions seront adaptés aux situations rencontrées.
PORTEURS DU PROJET
Julie Pommier, architecte associée d’Augure Studio et maîtresse de conférence associée à L’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand ;
Iana Vicq, architecte associée d’Augure Studio ;
Circé Lienart, coordinatrice de la Maison des Coursiers (XVIIIe) pour l’association CoopCycle.
Julie Pommier et Iana Vicq ont fondé Augure Studio à Paris en 2021 après un parcours professionnel européen de plus de dix ans. Leur pratique allie maîtrise d’œuvre, recherche et enseignement. Elle s’appuie sur un travail théorique transversal.
Augure Studio défend une architecture consciente. Intégrée dans une histoire et des usages.
Sensible aux signes d’un contexte économique, social et environnemental.
Circé Lienart, coordinatrice de la Maison des Coursiers, fait partie de l'association CoopCycle depuis 2017, s'investissant dans la construction d'une alternative coopérative et sociale aux plateformes de livraison traditionnelles.
En septembre 2021, dans la lignée de son engagement envers les travailleurs ubérisés, l'association a ouvert la Maison des Coursiers, située au 70 boulevard Barbès à Paris. Circé Lienart coordonne ce projet novateur, qui offre un lieu dédié non seulement au repos, mais aussi au soutien administratif, juridique et syndical des livreurs confrontés à la précarité de leur travail. Cette initiative lui permet d'accompagner au quotidien ces travailleurs souvent ignorés, témoignant ainsi de leurs réalités. Depuis son ouverture, la Maison des Coursiers a accueilli plus de 850 livreurs, constituant une précieuse source d'interaction pour comprendre et dialoguer avec ces coursiers souvent invisibles dans le tissu urbain.
Julie Pommier, architecte associée d’Augure Studio et maîtresse de conférence associée à L’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand ;
Iana Vicq, architecte associée d’Augure Studio ;
Circé Lienart, coordinatrice de la Maison des Coursiers (XVIIIe) pour l’association CoopCycle.
Julie Pommier et Iana Vicq ont fondé Augure Studio à Paris en 2021 après un parcours professionnel européen de plus de dix ans. Leur pratique allie maîtrise d’œuvre, recherche et enseignement. Elle s’appuie sur un travail théorique transversal.
Augure Studio défend une architecture consciente. Intégrée dans une histoire et des usages.
Sensible aux signes d’un contexte économique, social et environnemental.
Circé Lienart, coordinatrice de la Maison des Coursiers, fait partie de l'association CoopCycle depuis 2017, s'investissant dans la construction d'une alternative coopérative et sociale aux plateformes de livraison traditionnelles.
En septembre 2021, dans la lignée de son engagement envers les travailleurs ubérisés, l'association a ouvert la Maison des Coursiers, située au 70 boulevard Barbès à Paris. Circé Lienart coordonne ce projet novateur, qui offre un lieu dédié non seulement au repos, mais aussi au soutien administratif, juridique et syndical des livreurs confrontés à la précarité de leur travail. Cette initiative lui permet d'accompagner au quotidien ces travailleurs souvent ignorés, témoignant ainsi de leurs réalités. Depuis son ouverture, la Maison des Coursiers a accueilli plus de 850 livreurs, constituant une précieuse source d'interaction pour comprendre et dialoguer avec ces coursiers souvent invisibles dans le tissu urbain.