Ateliers de fabrication de tapis menés avec des citoyens du Grand Paris. Fabriqués à partir de matériaux produits en Île-de-France, le tapis devient un outil d'urbanisme collaboratif et concerté.
ACTUALITÉS
Rachel Rouzaud s'installe au Pavillon de l'Arsenal pour une résidence collaborative afin de créer un autoportrait de la Métropole avec les différents publics participants. Lors de ces ateliers, le public est invité à compléter un portrait de la Métropole du Grand Paris avec leur vision de la ville : ce qu'ils souhaitent changer ou faire évoluer, ce qu'ils pensent de la place de la culture et du sport, ce qui les interroge sur l'architecture...
L'objectif de cette semaine créative au Pavillon de l'Arsenal : créer 3 tapis qui seront ensuite intégrés au reste de la série réalisée par Rachel Rouzaud en collaboration avec d'autres territoires et citoyens.es de la Métropole du Grand Paris. Grâce aux différents publics participants, ce "Grand Tapis" fonctionnera comme un grand autoportrait de la Métropole ; fresque de toute sa diversité.
PRÉSENTATION DU PROJET
De nombreux artistes et architectes ont conçus des tapis qui sont souvent utilisés comme isolants, thermiques ou acoustiques, ou support de représentation.
Or le tapis peut être plus que cela, de par les enjeux sociaux, écologiques et territoriaux qu’il porte, et être utilisé comme outil de co-production.
Le tapis : outil de co-production pour la ville de Paris est une série d'ateliers de fabrication de tapismenés avec des citoyens de Paris sur des questions de vie en commun, à partir de matériaux produits en Île de France. Ainsi que de aussi de continuer la recherche autour du tapis comme dispositif de discussion, de support d’ateliers mais aussi d’exposition.
Par le biais du tapis, le projet vise à introduire plus d'inclusivité dans les conversations autour de l'architecture et de l'urbanisme.
Les tapis sont des objets du quotidien qui sont très présents de nombreuses cultures. Ils peuvent donc être moins intimidants pour les non-architectes et servir de langage dans l'échange d'idées. De plus, par sa texture, il rend attrayant et ludique la participation à l’échange et inclut dans les discussions les plus jeunes. Il remet aussi les participants des ateliers au coeur des discours en créant un objet qui a une dimension propre, sur lequel on peut marcher, qui peut s’user,... Le fait de mettre en lien plusieurs récits dans le même objet permet également une mise à égalité des organisateurs et participants de l’atelier. Il s’agit de fabriquer une occasion de se rassembler et d’échanger.
Le fait de raconter un territoire en utilisant des matériaux directement produits de son sol, au-delà d’une logique écologique, permet une mise en relation des lieux de production, ainsi qu’une sensibilisation les participants.
Rachel Rouzaud s'installe au Pavillon de l'Arsenal pour une résidence collaborative afin de créer un autoportrait de la Métropole avec les différents publics participants. Lors de ces ateliers, le public est invité à compléter un portrait de la Métropole du Grand Paris avec leur vision de la ville : ce qu'ils souhaitent changer ou faire évoluer, ce qu'ils pensent de la place de la culture et du sport, ce qui les interroge sur l'architecture...
L'objectif de cette semaine créative au Pavillon de l'Arsenal : créer 3 tapis qui seront ensuite intégrés au reste de la série réalisée par Rachel Rouzaud en collaboration avec d'autres territoires et citoyens.es de la Métropole du Grand Paris. Grâce aux différents publics participants, ce "Grand Tapis" fonctionnera comme un grand autoportrait de la Métropole ; fresque de toute sa diversité.
PRÉSENTATION DU PROJET
De nombreux artistes et architectes ont conçus des tapis qui sont souvent utilisés comme isolants, thermiques ou acoustiques, ou support de représentation.
Or le tapis peut être plus que cela, de par les enjeux sociaux, écologiques et territoriaux qu’il porte, et être utilisé comme outil de co-production.
Le tapis : outil de co-production pour la ville de Paris est une série d'ateliers de fabrication de tapismenés avec des citoyens de Paris sur des questions de vie en commun, à partir de matériaux produits en Île de France. Ainsi que de aussi de continuer la recherche autour du tapis comme dispositif de discussion, de support d’ateliers mais aussi d’exposition.
Par le biais du tapis, le projet vise à introduire plus d'inclusivité dans les conversations autour de l'architecture et de l'urbanisme.
Les tapis sont des objets du quotidien qui sont très présents de nombreuses cultures. Ils peuvent donc être moins intimidants pour les non-architectes et servir de langage dans l'échange d'idées. De plus, par sa texture, il rend attrayant et ludique la participation à l’échange et inclut dans les discussions les plus jeunes. Il remet aussi les participants des ateliers au coeur des discours en créant un objet qui a une dimension propre, sur lequel on peut marcher, qui peut s’user,... Le fait de mettre en lien plusieurs récits dans le même objet permet également une mise à égalité des organisateurs et participants de l’atelier. Il s’agit de fabriquer une occasion de se rassembler et d’échanger.
Le fait de raconter un territoire en utilisant des matériaux directement produits de son sol, au-delà d’une logique écologique, permet une mise en relation des lieux de production, ainsi qu’une sensibilisation les participants.
PORTEURS DE PROJET
Rachel Rouzaud est architecte diplômée d’état, elle enseigne aux ENSA de Versailles et de Bordeaux et poursuit une pratique artistique. Elle s'intéresse aux codes de représentations, plus précisément à de nouvelles façons de communiquer le projet architectural par la production d'objets hybrides.
Elle produit notamment des tapis, supports domestiques et artistiques pour tisser des liens entre les histoires, les cultures, les disciplines permettant de rendre accessible d’une autre manière l’architecture : des paysages à plat accolés bout à bout, des scènes fantasmées très colorées de villes, des supports de représentations d’architecture, des objets éphémères destinés à se décomposer petit à petit ou comme des tapis réalisés à plusieurs mains.
Elle participe au festival international des Jardins de Chaumont-sur-Loire sur le thème de la Résilience en illustrant par un jardin, l’épisode des feux de forêts ayant touché la forêt des Landes à l’été 2022. Avec Bernadetta Budzik, elles sont sélectionnées par la plateforme LINA pour être Fellow 2023 avec le projet ‘An Atlas of Forest Occupations’.
Rachel Rouzaud est architecte diplômée d’état, elle enseigne aux ENSA de Versailles et de Bordeaux et poursuit une pratique artistique. Elle s'intéresse aux codes de représentations, plus précisément à de nouvelles façons de communiquer le projet architectural par la production d'objets hybrides.
Elle produit notamment des tapis, supports domestiques et artistiques pour tisser des liens entre les histoires, les cultures, les disciplines permettant de rendre accessible d’une autre manière l’architecture : des paysages à plat accolés bout à bout, des scènes fantasmées très colorées de villes, des supports de représentations d’architecture, des objets éphémères destinés à se décomposer petit à petit ou comme des tapis réalisés à plusieurs mains.
Elle participe au festival international des Jardins de Chaumont-sur-Loire sur le thème de la Résilience en illustrant par un jardin, l’épisode des feux de forêts ayant touché la forêt des Landes à l’été 2022. Avec Bernadetta Budzik, elles sont sélectionnées par la plateforme LINA pour être Fellow 2023 avec le projet ‘An Atlas of Forest Occupations’.