Recherche visant à analyser les dispositifs climatiques parisiens, à comprendre les principes physiques de la fraîcheur et à proposer des stratégies architecturales pour envisager un avenir climatique confortable et frugal.
PRÉSENTATION DU PROJET
« En 1713 paraît à Paris, sans nom d’auteur, un ouvrage intitulé La mécanique du feu dont la modestie et l’obscurité de son auteur contrastent avec l’influence durable qu’il va avoir sur la réflexion technique et scientifique qu’il inaugure. Tous ceux qui vont à sa suite traiter de la question du chauffage des habitations, y compris les ingénieurs et les techniciens du XIXe siècle, vont reconnaître l’apport fondamental de Gauger à une science qu’il contribue à fonder. »
Selon Olivier Jandot, la contribution de Nicolas Gauger à l’histoire du confort parisien est sans conteste, et permet également de fabuleux progrès pour le chauffage dans le monde entier, en particulier aux États-Unis avec l’interprétation de Benjamin Franklin de ces travaux.
Si Paris, depuis sa fondation, est une ville tempérée où le principal défi de confort est le chauffage, le futur de la capitale s’inscrit pourtant dans un nouveau temps géologique et climatique. Avec un horizon dans quelques décennies aux étés caniculaires à parfois 50°C, Paris se rapproche de façon inéluctable du climat actuel de Séville. Mais la ville doit évoluer pour que ses habitants puissent continuer à y vivre sereinement, malgré une structure existante de son architecture nécessairement inadaptée.
Avant l’ouvrage de Nicolas Gauger, il n’existe quasiment aucune littérature combinant aussi précisément à la fois la compréhension du principe de chauffage en lui-même et les améliorations à apporter aux dispositifs existants jusqu’alors, particulièrement inefficaces et énergivores en France.
Nous proposons donc d’amorcer un travail de recherche similaire, thermiquement symétrique : La mécanique du froid, ou l’art d’en augmenter les effets, et d’en diminuer la dépense.
Identifiant dans un premier temps les dispositifs climatiques parisiens – essentiellement de chauffage – au travers de son histoire, nous chercherons dans un second temps à comprendre les principes physiques de la fraîcheur et les manières dont d’autres cultures ont intégré sa production, conservation et diffusion dans l’architecture. Enfin, à partir de projets de notre bureau et de cas d’étude parisiens, nous proposerons plusieurs stratégies architecturales et techniques pour envisager un avenir climatique confortable et frugal.
« En 1713 paraît à Paris, sans nom d’auteur, un ouvrage intitulé La mécanique du feu dont la modestie et l’obscurité de son auteur contrastent avec l’influence durable qu’il va avoir sur la réflexion technique et scientifique qu’il inaugure. Tous ceux qui vont à sa suite traiter de la question du chauffage des habitations, y compris les ingénieurs et les techniciens du XIXe siècle, vont reconnaître l’apport fondamental de Gauger à une science qu’il contribue à fonder. »
Selon Olivier Jandot, la contribution de Nicolas Gauger à l’histoire du confort parisien est sans conteste, et permet également de fabuleux progrès pour le chauffage dans le monde entier, en particulier aux États-Unis avec l’interprétation de Benjamin Franklin de ces travaux.
Si Paris, depuis sa fondation, est une ville tempérée où le principal défi de confort est le chauffage, le futur de la capitale s’inscrit pourtant dans un nouveau temps géologique et climatique. Avec un horizon dans quelques décennies aux étés caniculaires à parfois 50°C, Paris se rapproche de façon inéluctable du climat actuel de Séville. Mais la ville doit évoluer pour que ses habitants puissent continuer à y vivre sereinement, malgré une structure existante de son architecture nécessairement inadaptée.
Avant l’ouvrage de Nicolas Gauger, il n’existe quasiment aucune littérature combinant aussi précisément à la fois la compréhension du principe de chauffage en lui-même et les améliorations à apporter aux dispositifs existants jusqu’alors, particulièrement inefficaces et énergivores en France.
Nous proposons donc d’amorcer un travail de recherche similaire, thermiquement symétrique : La mécanique du froid, ou l’art d’en augmenter les effets, et d’en diminuer la dépense.
Identifiant dans un premier temps les dispositifs climatiques parisiens – essentiellement de chauffage – au travers de son histoire, nous chercherons dans un second temps à comprendre les principes physiques de la fraîcheur et les manières dont d’autres cultures ont intégré sa production, conservation et diffusion dans l’architecture. Enfin, à partir de projets de notre bureau et de cas d’étude parisiens, nous proposerons plusieurs stratégies architecturales et techniques pour envisager un avenir climatique confortable et frugal.
PORTEURS DU PROJET
Nicolas Dorval-Bory (1980) est diplômé de l’ENSA Paris Val de Seine en 2007.
Après diverses collaborations à Santiago, Buenos Aires et Paris (2009-2013), le bureau Nicolas Dorval-Bory Architectes, situé à Paris et dans le Lot, intervient aujourd’hui à des échelles très diverses en France et à l’étranger.
Nicolas Dorval-Bory enseigne depuis 2011, à l’ENSA Normandie (2011-2014), à l’école d’été de Porto Academy (2019), et depuis 2014 à l’ÉNSA Versailles. Il est actuellement doctorant à l’Université Paris-Cergy. En 2016, il a reçu le prix national AJAP du Ministère de la Culture. En 2022, il est co-commissaire de la BAP!2, deuxième Biennale d’architecture et de paysage d’Ile-de-France.
Il a réalisé de nombreuses réhabilitations, dont la médiathèque d’Onet-le-Château, projet nominé au Prix de la Première œuvre en 2014, la villa Bloch à Poitiers et une maison rue d’Athènes, à Paris. Il participe aussi aux études pour la construction d’un immeuble de 185 logements sociaux en pierre et structure bois sur la ZAC Saint-Vincent de Paul (Paris 14ème), de 45 logements en brique massive le long de la rue de Tolbiac (13ème) mais aussi la réhabilitation de l’ancien siège de l’AP-HP, avenue Victoria (4ème) et celle de la crèche Fleurus (6ème).
Pour ce travail de recherche, nous travaillerons avec plusieurs bureaux d’études thermique et environnement, certains ayant amorcé des études sur les projets diagnostiqués, d’autres ayant des compétences spécifiques : B52, Zefco et AtmosLab.
Nicolas Dorval-Bory (1980) est diplômé de l’ENSA Paris Val de Seine en 2007.
Après diverses collaborations à Santiago, Buenos Aires et Paris (2009-2013), le bureau Nicolas Dorval-Bory Architectes, situé à Paris et dans le Lot, intervient aujourd’hui à des échelles très diverses en France et à l’étranger.
Nicolas Dorval-Bory enseigne depuis 2011, à l’ENSA Normandie (2011-2014), à l’école d’été de Porto Academy (2019), et depuis 2014 à l’ÉNSA Versailles. Il est actuellement doctorant à l’Université Paris-Cergy. En 2016, il a reçu le prix national AJAP du Ministère de la Culture. En 2022, il est co-commissaire de la BAP!2, deuxième Biennale d’architecture et de paysage d’Ile-de-France.
Il a réalisé de nombreuses réhabilitations, dont la médiathèque d’Onet-le-Château, projet nominé au Prix de la Première œuvre en 2014, la villa Bloch à Poitiers et une maison rue d’Athènes, à Paris. Il participe aussi aux études pour la construction d’un immeuble de 185 logements sociaux en pierre et structure bois sur la ZAC Saint-Vincent de Paul (Paris 14ème), de 45 logements en brique massive le long de la rue de Tolbiac (13ème) mais aussi la réhabilitation de l’ancien siège de l’AP-HP, avenue Victoria (4ème) et celle de la crèche Fleurus (6ème).
Pour ce travail de recherche, nous travaillerons avec plusieurs bureaux d’études thermique et environnement, certains ayant amorcé des études sur les projets diagnostiqués, d’autres ayant des compétences spécifiques : B52, Zefco et AtmosLab.
