Dispositifs pour apporter du soleil dans des habitats «mal exposés» grâce à des réflecteurs installés dans des endroits «bien exposés»
PRÉSENTATION DU PROJET
Apporter du soleil dans des habitats «mal exposés»
Début 2021. Pour les besoins d’une exposition au Pavillon de l’Arsenal, nous avons installé un petit miroir dans un clocher de l’autre côté du boulevard Henri IV. Ainsi, quand le soleil brillait, le petit miroir renvoyait des rayons qui pénétraient une fenêtre nord du Pavillon.
Cette expérience a démontré l’usage de l’énergie solaire en faveur de l’éclairage diurne. Pour Faire, on multipliera ce genre de dispositifs dans Paris Métropole, et sur une durée plus longue. Telle est notre proposition, apporter du soleil dans des habitats «mal exposés», en installant des réflecteurs dans des endroits «bien exposés».
Cet éclairage diurne a des atouts inestimables qui valorisent une lumière versatile. C’est une lumière qui considère la météorologie, l’heure et la saison. On pourrait qualifier ce design de ‘cosmique’, car il se réfère directement à ce qui se passe au-delà des toits de Paris. C’est un design qui se branche au ciel.
Dans ce projet, l’éclairage est directement alimenté par le Soleil. Ce fonctionnement est en accointance avec l’urgence climatique du moment. Et s’il existait un droit du citadin à pouvoir recevoir du soleil chez lui quand il fait beau, alors cette proposition servirait ce droit. La lumière diurne est bénéfique au bien être de tout un chacun.
La proposition cible cinq sites parisiens. A l’instar du petit clocher susnommé, on installera des réflecteurs pour renvoyer du soleil vers cinq habitats qui n’en reçoivent pas. Une première phase d’observation ajustera pendant quatre saisons, ces cinq dispositifs réfléchissants. Ensuite une seconde phase validera la pérennité du système trois années durant. Une série documentaire sera produite tout le long, elle servira de mode d’emploi une fois publiée.
Apporter du soleil dans des habitats «mal exposés»
Début 2021. Pour les besoins d’une exposition au Pavillon de l’Arsenal, nous avons installé un petit miroir dans un clocher de l’autre côté du boulevard Henri IV. Ainsi, quand le soleil brillait, le petit miroir renvoyait des rayons qui pénétraient une fenêtre nord du Pavillon.
Cette expérience a démontré l’usage de l’énergie solaire en faveur de l’éclairage diurne. Pour Faire, on multipliera ce genre de dispositifs dans Paris Métropole, et sur une durée plus longue. Telle est notre proposition, apporter du soleil dans des habitats «mal exposés», en installant des réflecteurs dans des endroits «bien exposés».
Cet éclairage diurne a des atouts inestimables qui valorisent une lumière versatile. C’est une lumière qui considère la météorologie, l’heure et la saison. On pourrait qualifier ce design de ‘cosmique’, car il se réfère directement à ce qui se passe au-delà des toits de Paris. C’est un design qui se branche au ciel.
Dans ce projet, l’éclairage est directement alimenté par le Soleil. Ce fonctionnement est en accointance avec l’urgence climatique du moment. Et s’il existait un droit du citadin à pouvoir recevoir du soleil chez lui quand il fait beau, alors cette proposition servirait ce droit. La lumière diurne est bénéfique au bien être de tout un chacun.
La proposition cible cinq sites parisiens. A l’instar du petit clocher susnommé, on installera des réflecteurs pour renvoyer du soleil vers cinq habitats qui n’en reçoivent pas. Une première phase d’observation ajustera pendant quatre saisons, ces cinq dispositifs réfléchissants. Ensuite une seconde phase validera la pérennité du système trois années durant. Une série documentaire sera produite tout le long, elle servira de mode d’emploi une fois publiée.
L'ÉQUIPE DU PROJET
Nathanaël Abeille
Designer, 35 ans, vit au Frioul et travaille à Marseille.
Il produit principalement des réflecteurs*. Il privilégie l’installation de dispositifs pérennes dont la technicité est souvent rudimentaire. Par réflexion, il réforme deux axiomes : l’immuable diagramme solaire, et l’intouchable architectonique de nos villes. Le soleil peut ainsi entrer par une fenêtre plein Nord. L’efficacité lumineuse de ses interventions est traitée avec autant de soin que leur impact décoratif.
* réflecteurs
Par réflexion, les Grecs brûlaient les voiles des navires assaillants. Les Egyptiens eux, réverbéraient les rayons du Soleil pour éclairer le centre de leurs pyramides. Nous habitons maintenant dans des villes très grandes. Et la quantité d’habitats privés de soleil est très grande, elle aussi. Trop grande. On dit que ces habitats sont mal orientés, et bien souvent, on allume la lumière de leur plafond sans trop réfléchir.
Lorsqu’ils rebondissent sur l’eau qui coule sous un pont, ou sur la mer qui clapote au bord d’une coque, les rayons de soleil réfléchis dessinent des motifs phénoménaux. Et si on observe nos villes, on voit parfois une façade en verre qui renvoie du soleil vers ses voisins d’en face, de façon fortuite. On se rend compte que même les carrosseries des véhicules renvoient par ci par là des rayons solaires.
Alors est venue l’idée qu’il fallait faire des réflecteurs.
Nathanaël Abeille
Designer, 35 ans, vit au Frioul et travaille à Marseille.
Il produit principalement des réflecteurs*. Il privilégie l’installation de dispositifs pérennes dont la technicité est souvent rudimentaire. Par réflexion, il réforme deux axiomes : l’immuable diagramme solaire, et l’intouchable architectonique de nos villes. Le soleil peut ainsi entrer par une fenêtre plein Nord. L’efficacité lumineuse de ses interventions est traitée avec autant de soin que leur impact décoratif.
* réflecteurs
Par réflexion, les Grecs brûlaient les voiles des navires assaillants. Les Egyptiens eux, réverbéraient les rayons du Soleil pour éclairer le centre de leurs pyramides. Nous habitons maintenant dans des villes très grandes. Et la quantité d’habitats privés de soleil est très grande, elle aussi. Trop grande. On dit que ces habitats sont mal orientés, et bien souvent, on allume la lumière de leur plafond sans trop réfléchir.
Lorsqu’ils rebondissent sur l’eau qui coule sous un pont, ou sur la mer qui clapote au bord d’une coque, les rayons de soleil réfléchis dessinent des motifs phénoménaux. Et si on observe nos villes, on voit parfois une façade en verre qui renvoie du soleil vers ses voisins d’en face, de façon fortuite. On se rend compte que même les carrosseries des véhicules renvoient par ci par là des rayons solaires.
Alors est venue l’idée qu’il fallait faire des réflecteurs.