A l’heure des pédagogies actives et progressives, les aires de jeux n’ont jamais été aussi normées et en contradiction avec ces principes. Matali Crasset crée Stries et Compagnie, un projet entre sculpture et installation qui propose une vision plus expérimentale et inattendue des aires de jeux pour enfants. En juin 2020, l’aire de jeux voit le jour dans le cadre de la rénovation de la Place de la Nation, Paris 11.
ACTUALITÉS
Juin 2020 : Réalisation de l'aire de jeux à Nation
L'aire de jeux pour Stries et Compagnie est installée Place de la Nation, dans le cadre du programme de rénovation de sept grandes places parisiennes mené par la ville de Paris.
PRÉSENTATION DU PROJET
« Je dis souvent quand on me pose la question de mes projets rêvés que je n’ai pas de rêve dans ma tête mais ceux de mes commanditaires. Cependant, pour avoir pratiqué les aires de jeux en France et à Paris avec ma famille, je ne peux que rêver mieux pour les enfants futurs.
Dans un coin de ma tête, il y a ce rêve du Golem, toboggan oeuvre et sculpture monumentale de Niki de Saint Phalle, monstre tricéphale dont les 3 langues sont des tobbogans pour le jardin Rabivonich à Jérusalem Ouest commandé par le maire Teddy Kollek ; décrié à ses débuts, il est devenu un des points d’attraction majeur de la ville, au point que le jardin porte son nom maintenant. Il y a aussi les joies de mes enfants lors d’une visite au Hakone Open Air Museum au Japon avec ces sculptures à pratiquer et jouer.
Les projets proposés ici n’interrogent pas le monumental mais une échelle plus réduite mais proposent une vision du jeu expérimentale et inattendu. Le lien entre les différents espaces de jeu ne tient pas à une thématique mais à un effet d’optique combiné à l’utilisation d’une forme conique. Ces rythmes permettent de faire un équilibre subtil entre des formes suffisamment fermées pour se sentir à l’intérieur et suffisamment ouvertes pour voir ce qui s’y déroule et rester au grand air. » - Matali Crasset, designer
Juin 2020 : Réalisation de l'aire de jeux à Nation
L'aire de jeux pour Stries et Compagnie est installée Place de la Nation, dans le cadre du programme de rénovation de sept grandes places parisiennes mené par la ville de Paris.
PRÉSENTATION DU PROJET
« Je dis souvent quand on me pose la question de mes projets rêvés que je n’ai pas de rêve dans ma tête mais ceux de mes commanditaires. Cependant, pour avoir pratiqué les aires de jeux en France et à Paris avec ma famille, je ne peux que rêver mieux pour les enfants futurs.
Dans un coin de ma tête, il y a ce rêve du Golem, toboggan oeuvre et sculpture monumentale de Niki de Saint Phalle, monstre tricéphale dont les 3 langues sont des tobbogans pour le jardin Rabivonich à Jérusalem Ouest commandé par le maire Teddy Kollek ; décrié à ses débuts, il est devenu un des points d’attraction majeur de la ville, au point que le jardin porte son nom maintenant. Il y a aussi les joies de mes enfants lors d’une visite au Hakone Open Air Museum au Japon avec ces sculptures à pratiquer et jouer.
Les projets proposés ici n’interrogent pas le monumental mais une échelle plus réduite mais proposent une vision du jeu expérimentale et inattendu. Le lien entre les différents espaces de jeu ne tient pas à une thématique mais à un effet d’optique combiné à l’utilisation d’une forme conique. Ces rythmes permettent de faire un équilibre subtil entre des formes suffisamment fermées pour se sentir à l’intérieur et suffisamment ouvertes pour voir ce qui s’y déroule et rester au grand air. » - Matali Crasset, designer
LA PORTEUSE DE PROJET
Matali Crasset, designer
Matali Crasset est designer industriel de formation. Au début des années 2000, elle a créé sa propre structure, Matali Crasset productions. C’est à Belleville, au coeur d’un quartier populaire parisien, dans une ancienne imprimerie réhabilitée en logements et petits jardins qu’elle a installé son studio, attenant à sa maison.
Matali Crasset envisage le design comme une recherche. Elle travaille à partir d’une posture décentrée qui lui permet à la fois d’intervenir sur la vie quotidienne et de projeter des scénarii pour le futur. Sa méthodologie est faite d’observations des pratiques ordinaires et de remises en cause des principes d’organisation habituels. A l’image de son objet emblématique, la colonne d’hospitalité « Quand Jim monte à Paris », c’est à partir d’une observation fine des usages qu’elle invente de nouvelles ritualités. Portant un regard à la fois expert et toujours neuf sur le monde, elle questionne l’évidence des codes pour mieux s’en affranchir. Son travail consiste alors à chercher de nouvelles typologies et à formuler des logiques de vie inédites. Elle définit cette recherche comme un accompagnement, en douceur, vers le contemporain.